mercredi 25 novembre 2009

Tf1 change-t-elle de visage ?

Donner une réponse directe à cette question serait surement un peu prématuré et cette réponse risquerait d’être infondée, mais c’est déjà quelque chose d’en venir à se poser la question aujourd’hui.
Je fais parti des nombreuses personnes qui en France ont une mauvaise image de cette chaine et en particulier de son journalisme que je considère de très mauvaise qualité.
Et pour cause, Tf1 est une chaine qui a toujours été très proche de la droite, même si elle l’a été de façon différente au cours de l’histoire.
Dans les vingt dernières années, cette identité de la chaine s’est encrée beaucoup plus, surtout depuis sa privatisation en 1987.
Désormais, plus qu’une chaine de droite, elle est étiquetée comme une chaine clairement sarkozienne, et donc présidentielle depuis 2007. Ce ne sont pas des conclusions personnelles, mais bien le triste constat qu’ont fait de nombreux français. Les JTs de Tf1, les émissions d’information diffusées par la chaine ont joué le jeu de la droite française en créant une tension forte et un sentiment d’insécurité. Tf1 a ensuite fait de Nicolas Sarkozy, ami intime du propriétaire de Tf1 et du groupe Bouygues, un personnage médiatique, surement l’homme politique le plus médiatisé ces dernières années. Tf1 a créé le personnage Sarkozy, elle en a fait un ministre star, puis un président. En peu de mots, Tf1 a su présenter un problème, l’insécurité, et proposer sa solution, Sarkozy.
Depuis l’élection de 2007, et les changements au sein de la première chaine française, les français ont bel et bien eu la confirmation du fait que l’ancien maire de Neuilly avait des relations directes avec Tf1. Après peu de mois, le directeur de l’information de la chaine, Robert Namias, proche de Chirac, a perdu son poste, la direction a été complètement changée, et même le premier journaliste de France, présentateur du JT de la chaine depuis la fin des années 80 a été renvoyé. Tous ont été remplacés par des proches du neo-président.
De la chaine gaulliste à la chaine sarkozienne, la Une devenue Tf1 est toujours un bastion de la droite. Seul Chirac n’a pas eu de liens forts et directs avec les dirigeants de la chaine, et cela est a été dû au choix du groupe Bouygues de soutenir Balladur en 1995. Francis Bouygues, fondateur du groupe avait une très mauvaise image de Chirac, et son fils, Martin, actuel PDG était lui le meilleur ami de Sarkozy qui soutenait Balladur.
C’est peu après ces élections de 1995, après la défaite du candidat choisi par la chaine qu’est née le choix éditorial qui a fait l’identité de Tf1. Après les élections, la chaine, abandonnée par la droite chiraquienne, a décidé de se concentrer sur les faits divers. L’idée de Mougeotte et Le Lay était clairement de faire une information spectacle, plus attirante pour les téléspectateurs ; une information qui en se concentrant sur les faits divers pourrait transmettre à la société française les valeurs de la droite, en faisant naitre un sentiment d’insécurité, de façon à ce que la droite puisse s’offrir comme solution à ce problème. Rappelons qu’au bout de deux ans, la gauche était revenue au pouvoir, depuis 1997 Jospin avait formé le gouvernement de la gauche plurielle, et Tf1 avait la possibilité de se racheter envers la droite chiraquienne en préparant le terrain pour la campagne de 2002.
Et effectivement, durant cette campagne, le thème de l’insécurité a été central pour Chirac… le problème, c’est que ce thème a aussi été le thème central du Front National, et on connait tous les conséquences des choix éditoriaux de Tf1 ces années là.
Le reste, tout le monde s’en souviens, comme je l’ai dit, après cela, Sarkozy, nouveau ministre de l’intérieur a été présenté comme un héros, comme la solution humaine à ce problème et sa surmédiatisation a fait en sorte que cet oublié de la politique de 1995 à 2002 devienne un personnage central, puis le Président de la République française.
Depuis 2007, la chaine a été plus que remerciée pour les services rendus ; la dernière réforme de l’audiovisuel qui a supprimé en partie la publicité sur les chaines publique a engendré des gains considérable à la première chaine.
Mais revenons à la question posée au début de l’article. Avant toute chose, pourquoi se poser une telle question aujourd’hui ? La réponse est simple, j’ai vu ce soir sur Tf1 un reportage d’assez bonne qualité et qui ne correspondait absolument pas à la ligne politique adoptée par la chaine depuis presque 15 ans. Je parle du très publicisé reportage du nouveau présentateur vedette de Tf1 sur les banlieues : « Harry Roselmack derrière les murs de la cité ». Je suis rentré en France pour une semaine, et n’avais pas eu l’occasion de voir la télévision française depuis quelque mois. Quand j’ai vu, la semaine dernière une nouvelle émission de France 5 sur les médias faire de la publicité pour ce reportage, j’ai tout de suite été consterné pour deux raisons : la première, parce que j’avais des préjugés sur ce reportage connaissant ce que propose habituellement Tf1 sur les cités et l’image des banlieues que la chaine transmet ; ensuite parce qu’après avoir mis fin à l’émission « arrêt sur image » sur demande de Sarkozy, je trouvais exaspérant de voir que cette nouvelle émission d’analyse des médias fasse de la pub pour des reportages deTf1. Ce soir, j’ai décidé de regarder ce reportage par curiosité pour voir le travail de Roselmack et pour comprendre les intentions de la chaine en transmettant un tel documentaire.
Et là, surprise, le reportage présente dés le début un objectif : casser l’image qu’ont les français des banlieues, chercher à comprendre ceux qui y vivent, leur vie quotidiennes, leur relation avec le système, la police, les médias. Et cette fois, les personnes interrogées n’étaient pas des gens qui se plaignaient des violences quotidiennes. Dans ce reportage, les contrôles constants de la police ont même étés critiqués. On a vu sur Tf1 ce soir une image très humaine des cités, où les mauvaises conditions de vie des jeunes étaient clairement expliquées, dénoncées. Un coté très social est apparu à l’écran, le reportage ne prônait aucunement les bienfaits de la répression policière, contrairement aux nombreux reportages proposés par la chaine ces dernières années. Tf1, ce soir a proposé à ses téléspectateurs un reportage qui contredisait absolument 15 ans de reportages à la Charles Villeuneuve! Cette image des banlieues dangereuses, invivables, où ne règne que la violence a été cassé ce soir par ce reportage. Mais pourquoi?
La réponse que j’apporte est une opinion personnelle. Je pense que Tf1 a besoin de changement, après toute ces années, la ligne éditoriale, l’identité de Tf1 est bien claire, elle est assez mal vue, considérée trop proche du pouvoir. Elle a fait un journalisme de très mauvaise qualité ces dernières années. Et les gens ont pris conscience des liens qu’à Tf1 avec la droite sarkozienne suite aux réformes faites en faveur de la chaine et aux grands changements qui lui ont été imposés par Sarkozy lui-même.
Mais après ces faveurs accordées par Sarkozy avec la réforme de l’audiovisuel, et maintenant que des proches du président sont à la direction de la chaine, comment Tf1 peut se permettre d’abandonner la ligne éditoriale qui lui est chère et pourquoi le faire? C’est bien simple, Sarkozy est désormais Président de la République et après avoir mis les mains sur les médias, favoriser Tf1 et avoir minimisé l’opposition télévisée et journalistique ; il a besoin aujourd’hui de démentir cette image peu démocratique, et donc qu’il y a en France un journalisme libre et non pas gouvernemental.
En ce qui concerne Tf1, comme je l’ai dit, il y a un réel besoin de changer d’identité, la chaine est mal vue. Alors elle propose une « semaine pour l’emploi » et diffuse des reportages avec une identité différente, plus sociale. On a presque envie de croire que Tf1 veut réellement changer définitivement, et se proposer comme une chaine alternative. Mais je pense personnellement que cela correspond à un choix marketing, la chaine a besoin de se forger une image nouvelle pour faire de l’audimat ; elle l’avait déjà fait, au début des années 80, peu de temps avant la privatisation quand les chiffres de Antenne 2 étaient meilleurs. Le contexte n’est certes pas le même, mais ces années là, le journalisme proposé par Tf1 a été un journalisme de qualité, comme celui proposé ce soir. Les prochaines élections présidentielles auront lieux en 2012, Tf1 cherche peut-être à récupérer des téléspectateurs perdus, et elle peut se permettre une ligne tout à fait différente, Sarkozy est encore sûr de conserver son poste pour les trois prochaines années. D’un autre coté, il faut bien se dire une chose : le Président de la République n’a de toute façon plus aucun intérêt à avoir une chaine qui transmet une mauvaise image des banlieues. Il s’est présenté comme un sauveur, l’homme du changement, alors c’est bienvenu si la majorité des gens commence à penser que le problème des banlieues est un problème du passé. Continuer à transmettre une mauvaise image des cités et à insister sur le thème de l’insécurité sous-entendrait qu’il n’a pas su résoudre le problème, et ferait le jeu d’un parti plus extrémiste qui insiste depuis longtemps sur ces thèmes : le Front national. Ainsi, Tf1 contribue à faire du gouvernement actuel un gouvernement efficace. Cela expliquerait aussi l’intérêt du reportage de ce soir de parler positivement de la multi-culturalité, des deuxièmes et troisièmes générations d’immigrés. Reste pour moi une question importante : Harry Roselmack, le journaliste noir de Tf1 est-il instrumentalisé par la chaine et par le pouvoir pour changer l’image de Tf1 et de l’UMP???

mercredi 14 octobre 2009

L'Italia e un razzismo istituzionalizzato




Non é la prima volta che scrivo su questo tema che ha portato alla mia politizzazione: il razzismo. Le mie prime armi da militante, le prime manifestazioni fatte e organizzate sono state nella lotta contro il razzismo. Un anno fa precisamente – me ne sono appena accorto – il 13 ottobre 2008, scrivevo un articolo sul razzismo in Italia. Ero andato alla manifestazione antirazzista a Roma la settimana prima.
Berlusconi era stato rieletto da qualche mese, e si sentiva già la riemergenza di un razzismo istituzionale. Se lo qualifico di «istituzionale», é perché il forte razzismo che c'é in Italia non é un razzismo che viene dalla massa, non é un razzismo popolare, é un razzismo generato dallo Stato e dai media. Un anno fa, in televisione si sentiva sempre della violenza dei rom, dei cinesi che rubano il lavoro e distruggono l'economia italiana... e a Napoli dove gli immigrati non fanno mai nessun atto di violenza – anche perché con la camorra non se lo possono permettere – un anno fa, era brucciato il campo rom di Ponticelli. Dal giorno all'indomani é nato un odio profondo da parte della gente di Ponticelli nei confronti di questi rom che erano presenti da anni.
Il governo stava preparando il terreno, e grazie ai media faceva nascere nelle coscienze di numerosi cittadini un problema inesistente prima: il problema dell'immigrazione, anzi degli immigrati... ma non tutti! Il problema degli extracomunitari!!! Si fa un uso di questa parola, in Italia, che é proprio allucinante. Ormai gli uomini sono qualificati di comunitari e non-comunitari, in modo da mirare il razzismo. Una volta il razzismo era contro «gli stranieri» in generale, adesso non più, il problema sono gli extracomunitari. Una volta convinta la massa che gli «extracomunitari» fossero «il» problema in Italia, bastava lasciare lavorare i xenofobi della Lega e i cosidetti «ex» fascisti di AN per fare un pacchetto sicurezza. Insomma, le televisioni berlusconiane hanno creato un sentimento di insicurezza, e il governo, sempre berlusconiano, poteva proporre la sua risposta al problema.
Allora é nato il famoso «pacchetto sicurezza», che preferisco chiamare «leggi razziali in tempo di Repubblica», delle leggi razziali nuova generazione, moderne. Non si parla ovviamente di ebrei, africani, arabi, o asiatici, no, nella legge razziale new-generation, si parla di «extracomunitari».
La legge Bossi-Fini aveva già dato una mazzata in fronte a tutti coloro che volevano venire in Italia per lavorare, imponendo ad ogni migrante di avere già un contratto di lavoro per ottenere un visto e un permesso di soggiorno (cosa assurda ovviamente, sappiamo tutti quanto in Sud Italia sia difficile ottenere un contratto di lavoro anche essendo italiano e presente sul territorio). Ma la Bossi-Fini, a quanto pare non bastava, sta volta bisognava colpire direttamente gli «extra-comunitari» che erano già sul territorio italiano. Allora il pacchetto sicurezza ha istaurato il «reato di clandestinità». Ecco fatto, colui che ha immigrato nel nostro paese e che non é in regola va considerato come un criminale... e poi Bersluconi parla dell'Italia all'estero, qualificandola di «paese di accoglienza», perché é il paese del Vaticano, un paese cattolico e quindi bello, tollerante, con brava gente...
Oggi, un immigrato che ha speso il poco di dennaro che aveva per poter arrivare in Italia, anche se per fuggire uno stato di guerra o se dovrebbe essere considerato «rifuggiato politico», é fuorilegge se non ha il permesso di soggiorno. Ricordiamo anche che la legge impone il pagameto di tale permesso di soggiorno. In Italia, gli immigrati vengono trattati senza nessun rispetto, come se non fossero esseri umani. Di una persona di colore si dice che é «extracomunitario» anche se nato in Italia, la gente si preoccupa di mandare i figli a scuola se ci sono figli di «extracomunitari» in questa scuola. L'immigrato in Italia é costretto a sopportare un razzismo quotidiano, anche se passivo. Il fatto di chiamare tutte le persone di colore «marocchini», senza portare nessun interesse alla reale origine di queste persone, il fatto di disprezzare delle persone perhé hanno difficoltà a parlare la lingua italiana, o semplicemente perché hanno una cultura diversa, un aspetto diverso é quotidianità. L'Italia é un paese razzista dove i diritti dell'uomo non sono per niente rispettati.
L'Italia é un paese in cui il colore della pelle inizia a non essere più un problema solo se di cognome si fa Balotelli e se si segna con l'under 21 ,ma poi ovviamente basta non segnare più per due partite per sentire dei cosidetti tifosi urlare cori razzsiti!
Sono della terza generazione di una famiglia di immigrati italiani in Francia. I miei nonni, rispettivamente da Napoli e da Bari sono immigrati in Francia nel 1943 e nel 1957. Erano di quei numerosi italiani meridionali che sono partiti all'estero per trovare una realtà migliore. Il popolo italiano é stato nel ventesimo secolo uno dei più grandi popoli di migranti, dalla Francia agli Stati Uniti, passando dal Beglio, dalla Germania, dall'Argentina, dall'Australia, dovunque sono andati, gli italiani, spesso primi migranti arrivati, hanno conosciuto discriminazione e razzismo. Ma era 50 anni fa, ad un'epoca in cui la gente non era abituata per niente allo straniero, e il razzismo era popolare, non istituzionale. In quei anni, nonostante tutto, gli immigrati italiani hanno spesso goduto di diritti che facilitavano la loro vita quotidiana. Certo, fino a qualche anno fa, mio padre, anche se arrivato in Francia all'età di 2 anni, doveva ancora fare il permesso di soggiorno, e ogni volta erano tarantelle in questura, perché gli veniva spesso mancato di rispetto in questa occasione, ma il persmesso di soggiorno si rinnovava solo ogni 10 anni. Adesso, é comunitario, quindi non da più fastido a nessuno, e la sua carta d'identità gli basta a tutti gli effetti. Se insisto su questa cosa é per una ragione semplice: il popolo italiano é un popolo che per decine di anni ha migrato per il lavoro. In anni di miseria, molti italiani hanno scelto di andare a lavorare fuori. E oggi, questo stesso popolo italiano, che ha conosciuto la miseria, l'immigrazione, il razzismo, denigra chi oggi sceglie di venire in Italia per le stesse ragioni.
Oggi, per questo, anche se sono sempre fiero di essere figlio di immigrati, mi vergogno di essere italiano.

Se mi viene da riscrivere su questo argomento, é perché sabato andro' di nuovo a Roma per la manifestazione anti-razzista, e dopo quella dell'anno scorso, mi accorgo che la situazione é peggiorata. Poi c'é un'altra ragione: questa settimana un amico mio ha avuto problemi dovuti all'ultima legge sull'immigrazione, il pacchetto sicurezza- legge razziale che instaura il reato di clandestinità. Quest'amico non é immigrato, ma rischia oggi di essere accusato di «favoreggiamento alla clandestinità»! La sua colpa: aver tesserato alla sua associazione e fatto entrare nel suo locale, il Kinky Klub delle persone in situazione irregolare, quindi considerati clandestini e come dei criminali, secondo la legge in vigore. Quest'amico é oggi costretto a dover rifiutare l'ingresso ad amici, ad alcune persone che conosce da anni, perché rischia la chiusura del suo locale e problemi seri con la giustizia. Ecco la novità del pacchetto sicurezza: poter rendere la vita sempre più dura ai clandestini e a coloro che convivono con loro, che cercano di favorire gli scambi culturali e l'integrazione degli immigrati. Per l'immigrato, é diventato problematico farsi la tessera per andare in un locale! Secondo questa legge chi affitta una casa ad un clandestino é anche fuorilegge! Ecco come il paese del cattolicesimo con valori umanisti – come lo qualifica Berlusconi – tratta i suoi migranti!! Gli lascia per strada, gli considera criminale, e punisce chi cerca di aiutarli e di convivere con loro. Questa é l'Italia, il paese in cui il razzismo é istituzionalizzato.

Sabato 17 ottobre, manifestazione nazionale antirazzista a Roma, una volta di più, fatevi sentire, dimostriamo che un'altra Italia é possibile, dimostriamo che in Italia c'é anche un forte anti-razzismo. Antirazzista e antifascista per sempre!!

RAPHAEL PEPE

samedi 9 mai 2009

Intervista di Berlusconi del 6 maggio 2009, in Francia e in francese, sul canale pubblico France2.

Ho trascritto e tradotto l'intervista, permette di capire come parla della situazione in Italia, della sua situazione, dei suoi canali, della stampa, quando fa interviste all'estero.

Berlusconi si spiega su tanti argomenti: i suoi canali liberi, il suo modo di parlare, simpatico e semplice, la gente che lo apprezza, la stampa che lo attacca, come ha evitato una nuova guerra fredda, l'opposizione, le sue dichiarazioni simpatiche mal interprettate, la crisi, il G8...

Poi finisce con una pubblicità turistica per l'Italia e parla del suo orgoglio di essere italiano, della sua felicità di essere nato in questo paese cattolico...

C'é da considerare che di fronte a lui, ha una persona consapevole dei suoi conflitti di interesse, della non-libertà dei media in Italia, un giornalista che vive in un paese totalmente laico, in cui religione e politica sono separate assolutamente, come lo prevede la legge del 1905.

Questo ultimo dettaglio é importante per capire il punto di vista del giornalista e di gran parte dei francesi, sulla parte finale dell'intervista.

Alcune domande sono riassunte, e non sono state tradotte alla lettera. Per quello che riguarda le dichiarazioni di Berlusconi, dato il suo modo di parlare in francese, per farne uscire qualcosa di comprensibile in italiano, non ho sempre fatto una traduzione linearia. Purtroppo ritrascrivendo l'intervista, si perdono le espressioni e il tono della voce, che nel modo di comunicare di Berlusconi sono molto importanti. Anche per questo, ho dovuto modificare alcune dichiarazioni, facendo delle frase vere e proprie, perche se no non si sarebbe capito nulla. Nell'insieme, l'intervista é trascritto fedelmente, ho solo tolto alcuni passaggi che non consideravo interessanti, come la parte in cui parla dei consigli che una volta gli diede la Tatcher. Lei gli diceva che un uomo politico non poteva dedicare troppo tempo alla lettura della stampa, Berlusconi dice che le ha semplicemente risposto che qualcuno gli porta gli articoli che a lui interessano, e solo quelli che parlano bene di lui. Potrete notare come, molto spesso, ha trattato argomenti che non avevano nessun rapporto con la domanda fatta, e come ha fatto alcuni collegamenti inaspettati.


Intervista trasmessa sul canale pubblico France 2, il 6 Maggio 2009:


Giornalista: Che le é rimasto del suo carattere di imprenditore?


Berlusconi: Ho la filosofia di un imprenditore che é passato alla politica per dare un aiuto al suo paese che era nel pericolo di avere un Partito Comunista ancora molto forte negli anni successivi. Ho lasciato tutte le mie attività, ma sono sempre lo stesso. Il mio modo di parlare é semplice, molto chiaro, molto comprensibile.


G: La sua popolarità viene anche dalla sua capacità di parlare alla gente?


B: Il mio modo di parlare é normale. Erano i politici di una volta che parlavano in un modo complicato che la gente non capiva, io sono normale.


G: Con voi, la vita politica é diventata mediatica. Avete l'impressione di avere apportato un nuovo modo di fare politica in Italia?


B: No, direi solo che abbiamo fatto la politica dei fatti contro quella delle parole. Abbiamo introdotto una nuova moralità. Non é solo di non rubare, che naturalmente é essenziale, ma é di mantenere gli impegni che abbiamo preso durante la campagna elettorale con gli elettori, e basta.


G: Allora questa mediatizzazione? É qualcosa che riconosce? Ad esempio, in questo periodo, anche in Francia si parla molto di Lei, della sua vita privata, del suo divorzio. É qualcosa che la tocca quello che viene scritto e detto su i lei?


B: Penso che un divorzio dovrebbe essere un fatto privato sul quale non si dovrebbe avere il diritto di intervento. Purtroppo non é cosi, sapete, come succede anche in Francia, che la stampa e la televisione sono normalmente contro quelli che sono al potere; e in Italia, al contrario di quello che si puo' pensare all'estero, abbiamo contro di noi il 90% della stampa, e quasi tutte le televisioni, anche quelle che ho fondato e che appartengono al mio gruppo, perche tutti i giornalisti vogliono dimostrare a ogni momento che sono indipendenti.


G: Mi sta dicendo che anche i suoi canali, a volte, dicono delle cose contro di lei?


B: Non a volte, ogni giorno.


G: E non avete nessun mezzo per impedirlo?


B: Non penso che si debba impedire. La gente che é capace di raggionare con la propria testa, puo solo apprezzare il fatto che abbiamo come capo del governo un tipo liberale che da a tutti la possibilità di essere libero.


G: Ok! Il suo divorzio puo' avere un'influenza sulla sua popolarità e sugli elettori?


B: Ho il sostegno del 77% degli italiani da sta mattina, sono le nuove cifre. La gente mi sostiene perche apprezza la mia politica e le cose che facciamo, ho risolto il problema dei rifiuti a Napoli, abbiamo gestito bene la situazione dopo il terremoto in abbruzzi, e questo la gente lo apprezza.

Questi ultimi eventi personali, ho saputo affrontarli con classe, la gente lo capisce.


G: Abbiamo l'impressione che da 15 anni, che lei sia al potere o all'opposizione, si parla sempre di Lei, é sempre al centro dell'attenzione. É qualcosa che ha voluto?


B: No, mai ho avuto il progetto di mettere in un angolo l'opposizione, quello che penso é che l'opposizione dovrebbe essere con il governo per le cose importanti per il paese. Purtroppo, abbiamo ancora un'opposizione comunista, che fa l'opposizione aspettando di vedere quello che fa il governo per dire a prescindere che non é giusto. Dobbiamo fare i conti con questo tipo di opposizione. Cresco nei sondaggi anche perche la gente ha capito che mi fanno una guerra stupida che non ha nessun legame con la realtà. Come questa storia assurda con il compleanno della ragazza, é la figlia di un membro del moi partito, un uomo che mi sostiene, e per ringraziarlo, ho voluto portare un regalo a sua figlia di persona, tutto qua.


G: Parlando di Lei e Sarkozy, che vi accomuna? Vi assomigliate?


B: Penso che il vostro presidente é un uomo che ama l'azione, più delle parole, ha lavorato molto bene durante il suo periodo di presidenza del Consiglio Europeo.

Io e Sarkozy, abbiamo lavorato insieme durante i conflitti in georgia, e fermando i carri a 15 chilometri da Tibilisi, abbiamo evitato un ritorno alla guerre fredda. Sarebbe stata un guerra tra l'oriente e l'occidente, i russi da una parte, e i paesi della NATO dall'altra. Abbiamo evitato una tragedia in tre giorni. Io lavorando con Putin, e lui con Medvediev.


G: Putin é il vostro amico?


B: Come?


G Putin é il vostro amico.


B: (corregendo)... é un uomo che apprezzo molto, si. Non bisogna dimenticare che la federazione russa viene dall'impero sovietico che era un totalitarismo comunista, e c'é bisogno di tempo per passare da un totalitarismo -sopratutto ideologico come il comunismo- ad una democrazia competa e moderna. Putin é l'uomo giusto per questo passaggio.


G: Tornando al paragone tra lei e Sarkozy, avete spesso lo stesso modo di parlare con la gente. Pensate che ha preso esempio su di lei?


B: No, ognuno ha la sua personalità, la sua storia, la sua esperienza, Sarkozy é un tipo unico.


G: Spesso, alcune sue dichiarazioni fanno parlare molto e generano delle polemiche. Ad esempio, ha detto di Obama che era bello e abbronzato. Si pente di questa frase?


B: No, era un complimento, vorrei essere abbronzato e avere il tempo di stare al sole. Lui, lo ha capito.

Ho passato tutta la mia vita avendo un contatto diretto con la gente, un rispetto totale della gente, soprattutto per quelli che sono meno privileggiati, con un'ironia secondo me obbligatoria e un ottimismo senza il quale non si fa niente di bene. Penso che se si conoscesse veramente quello che ico, niente potrebbe essere interpretato in modo negativo perche sono un uomo positivo e rispettoso di tutto.


G: Come spiega la sua dichiarazione a l'Aquila, quando ha paragonato la situazione della gente ad un camping?


B: Parlavo con dei bambini, e ho detto che dovevano essere gioiosi e prendere questa situazione come un gioco, considerare che era come essere al camping. Tutti erano felici, mi festeggiavano, mi applaudivano. A l'Aquila, c'é molta serenità, quando ci vado mi applaudiscono tutti. Poi sono riconoscenti del fatto che abbiamo saputo gestire bene la situazione negli abbruzzi.

Questo é anche dovuto alla mia capacità di esprimermi mettendomi a livello della gente, e non come qualcuno di arrogante.

É anche cosi che ho la stima di tutti i leader del mondo.

Grazie a me, all'inizio della crisi, gli stati uniti hanno deciso di salvare le banche, ho convinto Bush dopo un colloquio con lui. Ho convinto il premier turco a cambiare la sua posizione sulla NATO, anche se aveva già fatto dichiarazioni davanti al suo popolo.

Come ero amico di tutti i miei clienti e collaboratori, sono amico di tutti quelli che hanno le stesse responsabilità mie nei loro paesi. L'amicizia che ho con alcuni capi di stato, attraverso il G8 é la stessa che ho nella vita normale.


G: Pensa che a volte, il suo stile non é capito?


B: Non voglio usare parole dure. Ma non penso ai giudizi, alla stampa, ecc

Io faccio quello che sento giusto, razionale, e conveniente per tutti, é la mia abitudine.


G: In Italia, la situazione economica di questi ultimi anni non é stata molto buona, si parla per i prossimi anni della possibilità di avere una situazione di recessione. Poi avete problemi con il debbito pubblico. Che pensa di questo?


B:Facendo un calcolo tra il debbito pubblico, e la ricchezza privata di tutti gli italiani. In fine dei conti, rispetto agli altri paesi, c'é una buona situazione in Italia. Le banche sono solide, le famiglie risparmiano.

Possiamo uscire dalla crisi globale meglio e prima di molti altri paesi d'Europa.

In realtà, é una crisi psicologica, la gente evita le grosse spese, perche ha paura della crisi, e quindi consuma di meno.


G: Quest'anno il G8 si svolgerà in Italia, porterà i dirigenti che ospiteràa vedere la situazione negli Abbruzzi?


B: Per il G8, non solo ospiteremo i dirigenti delle 8 più grandi potenze, ma ci allargheremo nei giorni successivi ad altre potenze emergenti, dell'Africa, del Sud America, dell'Asia.

Gli portero' a L'Aquila, cosi potranno vedere quello che si sono impegnati a ricostruire con noi.

Sapete quante chiese ci sono nella zona toccata dal terremoto?


G: No?


B: Ci sono più di 500 chiese, allora capite come il nostro filosofo Benedetto Croce ha avuto il potere di dire: « Non possiamo dire di non essere cristiani in Italia »

Perche dovunque andate in Italia, se fate 300 metri trovate un simbolo del cristianesimo.


G: Questo é importante per Lei?


B: Si, é molto importante perche fa parte della nostra tradizione, della nostra credenza, e abbiamo la fortuna di essere in un paese nel quale i beni artistici sono numerosi.

Abbiamo più di 5000 chiese e monumenti, 40 000 case storiche, con i loro tesori dentro, 4000 castelli, 3500 musei, 2500 siti archeologici, e più di 1000 teatri.

Questa é l'Italia! Un paese meraviglioso, e nel quale ho avuto la fortuna di nascere e di passare la mia vita.