En 1994, au Rwanda, a lieu le plus grand génocide humain depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Les milices extrémistes hutus de l'entourage du président Habyarimana mettent en oeuvre un projet génocidaire datant de plusieurs années visant à exterminer les Tutsis.
Il y a 3 ethnies au Rwanda, qui sont toutes de langue et de culture Bantu, ces ethnies sont les Hutus, les Tutsis et les Twas qui sont très peu nombreux.
Le Rwanda a été jusqu'à la fin de la Première Guerre Mondiale, une colonie allemande, qui est ensuite devenue belge.
A leur arrivée, les colons belges, se basant sur des études biologiques racistes, ont considéré que les tutsis étaient supèrieurs aux hutus, et les ont chargé de s'occuper de l'administration et de faire travailler les hutus. Les hutus durant la période coloniale ont donc tous eu des situations de forte précarité, et vivaient dans des conditions difficiles tandis que les tutsis pouvaient profiter de nombreux avantages garantis par les belges.
En 1961, le Rwanda est déclaré indépendant, et les belges instaurent un gouvernement hutu. Les hutus, qui toutes ses années ont étés traités comme des esclaves, se retrouvent à la tête d'un pays socialement divisé.
En 1973, le président Grégoire Kayibanda ordonne l'expulsion des tutsis des administrations et des écoles publiques; ceux-ci s'éxilent. Ce gouvernement est alors renversé par Juvénal Habyariman. En 1975, ce dernier fonde le Mouvement révolutionnaire national pour le dévellopement (MRND) et un Accord d'Assistance Militaire Technique est signé avec le président français Giscard d'Estaing, ce qui permet le transfert d'armes de la France vers le Rwanda.
Les exilés tutsi s'organisent et créent le Front patriotique rwandais (FPR) en 1987. Le 1er octobre 1990, venant de l'Ouganda, le FPR entre en force au nord du Rwanda. Les français et les belges qui considérent cette venue comme une agression envoie des troupes. Le ministre de la coopération Robert Galley témoignera que l'armée française a bien été utilisée afin de stopper l'avancée du FPR. Le nombre officiel de militaires français participant à Noroît atteindra 688 personnes.
En 1994, les médias rwandais et le gouvernement toujours hutu commenceront une forte campagne anti-tutsi. Des radios appellent dés 1992 au meurtre des Tutsis.
Le 6 avril 1994, les présidents rwandais et burundais et le chef d'État major rwandais meurent dans un attentat.La mort du président Habyarimana provoquera une longue série de massacres, d'une ampleur jamais égalée jusque là, et une désorganisation totale de l'état rwandais. C'est dans ce cadre que sera exécuté le génocide des tutsis tandis que seront également massacrés les hutus dits modérés qui prônaient la concertation avec le FPR mais aussi un nombre indéterminé de rwandais (hutu ou tutsi) qui, pour des raisons purement politiques, seront les victimes des commandos.
Le journaliste Patrick de St Exupéry rapportera dans Le Figaro du 12 janvier 1998 un commentaire du président Mitterrand relatif au génocide: «dans ces pays-là, un génocide n’est pas trop important».
Ce génocide qui dura du 6 avril au 4 juillet 1994 a fait environ 800 000 morts.
Le gouvernement français a pourtant continuer à fournir des armes au Rwanda et à contribuer ainsi à ce génocide. Le 13 octobre 1990, l'ambassadeur de France au Rwanda, Georges Martres, adresse un télégramme au chef d'état-major particulier du président Mitterrand, dans lequel il mentionne le risque d'un génocide contre les Tutsis, mais personne n'en tiendra compte.
Au mois de juillet de cette année 2007, plusieurs volumes d'archives officielles démontrant que l'Elysée a soutenu le régime de Kigali, malgré les signaux présageant des massacres à venir, ont étés transmises au tribunal aux armées. Le gouvernement français savait depuis 1990 que ce génocide était prévu, des militaires français étaient présents au Rwanda jusqu'au début des massacres. La France aurait pu contribuer à éviter ce génocide, mais au lieu de cela a préféré s'enrichir, et a continuer à fournir des armes. De nombreux témoignages de victimes assurent ègalement que les soldats français ont pris part aux violences durant le génocide et ont collaborer avec les forces armées rwandaises durant le génocide. Quand le génocide est advenu, le premier ministre était Edouard Balladur, au gouvernement il y avait dejà parmis les ministres un certain Nicolas Sarkozy.
Tout ce qu'a fait la France, comme l'a soutenu Mitterand, lors de l'interview du 10/05/94, c'est de s'assurer que les français sur place soit sauvés. Cette interview est très intéréssante, le Président Mitterand cherche par tout les moyens d'éviter la question sur la situation au Rwanda et se met à parler de la guerre du golfe, d'Israel. Il dit ensuite que «les belges ont fait de très bonnes choses lorsqu'ils colonisaient le Rwanda». Apparement, instaurer des divisions sociales basées sur des préjugés racistes est selon Mitterand «faire de bonnes choses».
Aujourd'hui, en 2007, de nombreux membres du gouvernement de l'époque devraient être entendu sur ces affaires, parce qu'il sagit de complicité de crimes contre l'humanité. Le Rwanda demande officiellement à la France de prendre ses résponsabilités. Parmis les personnes qui devraient etre entendues, il y a aussi Alain Juppé. Mais que disent les médias français de tout cela, que dit le gouvernement et le président français Sarkozy? Rien du tout, ils n'en parlent pas, l'information n'informe pas! Ce qui n'est pas dit à la télévison n'éxiste pas!! Cette affaire, pour de nombreuses personnes ne doit pas etre communiquée. La France refuse d'assumer ses résponsabilités.
C'est ça la France!!! C'est ça la démocratie et la justice française!
Heureusement, il y a de bons journaux comme Le Monde qui parlent de ces choses là!!
En link, les interview de Mitterand et de Sarkozy en 1994 sur le génocide rwandais, voyez l'hypocrisie!! Et admirez comment Sarkozy savait déjà manipuler les français par les médias!
mercredi 26 septembre 2007
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1 commentaire:
ce massacre à tous simplement arrangé les affaires de l'état français...
à lire : les armées secrètes de l'OTAN de daniele ganzer.
qui traite des méthodes employées depuis toujours par l'occident
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